Livres
Un Océan à sauver
Livre pour enfants, à partir de 5 ans
Écrit et illustré par Caroline Nouveau en Auto-Edition.
ISBN : 979-10-699-5909-5 / Dépôt légal : Novembre 2020
Démarche écoresponsable :
Imprimé localement à Chambray-les-Tours (37) avec des encres à base végétale sur du papier issu de forêts à gestion durable
Format : 30,5*22cm
32 pages – Couverture cartonnée / Reliure cousue
Les illustrations de ce livre sont entièrement réalisées à l’aquarelle.
Prix : 14.50€
En vente ici, sur mon site Internet ou dans plusieurs librairies et magasins (liste des points de vente)
Pour en savoir plus
Pour réaliser un projet et un livre qui me tenait à cœur :
En 2018, je suis partie avec mon ami pour un tour du monde d’1 an. Je souhaitais en rentrant écrire et illustrer un livre sur le voyage.
Mais au fur et à mesure des pays visités, face à l‘état de certains paysages et la consommation excessive du plastique, je prends réellement conscience que la préservation de notre planète est urgente et primordiale.
J’en avais conscience avant mais l’accumulation de scènes comme ces plages recouvertes de déchets, sonne comme un déclic. En rentrant, je change considérablement mon mode de consommation et c’est finalement sur le thème de l’environnement que je souhaite écrire.
En passant par des maisons d’édition, les délais peuvent être long, comme j’ai pu le constater sur de précédents projets : entre la réalisation du texte et des illustrations, l’envoi aux maisons d’édition, l’attente de leur retour et les relances, tout en sachant que le projet peut ne pas aboutir. Pour ce projet, je ne souhaitais pas revivre l’expérience, voulant à tout prix qu’il sorte pour Noël 2020…
Ayant quitté mon travail d’architecte d’intérieur en agence avant de partir, c’était vraiment LE projet de mon retour auquel je voulais me consacrer à 100%. J’ai décidé de l’auto-éditer moi-même et de le publier avant fin 2020. Pari tenu !
Pour découvrir la fabrication d’un livre de A et Z :
Créer un livre de A à Z : le texte, les illustrations jusqu’à la fabrication du livre et sa commercialisation était un projet qui m’intéressait et je souhaitais tenter l’expérience. J’ai la satisfaction d’avoir tout réalisé seule (avec quelques conseils de mon entourage tout de même ;)).
Pour une rémunération plus juste :
Il est normal mais très rare qu’une maison d’édition propose une rémunération sur les illustrations en plus d’un % en droits d’auteurs.
Depuis que j’ai débuté en 2012, j’ai eu pas mal de propositions mais rarement avec une rémunération sur mon travail, juste des DA.
Aujourd’hui, je n’accepterai plus mais en débutant, je n’avais pas vraiment conscience qu’en acceptant de travailler pour si peu, je faisais du tort à ceux qui se battaient pour être rémunérés au prix juste.
Lorsque j’étais éditée par des maisons d’édition, je m’occupais souvent d’organiser des dédicaces (prospection, affiches, frais de déplacement…). Au final, je me déplaçais souvent pour gagner seulement environ 5% par livre, soit 38cts… Alors qu’en m’auto-éditant, il était certain que je me rémunèrerai un peu plus, même si je ne pourrai pas en vivre.
Pour ne pas être déçue du rendu final :
Mes précédentes expériences avec des maisons d’éditions bien qu’étant bonnes, m’ont également donné envie de gérer personnellement ce projet.
Il m’est arrivé deux fois de découvrir le livre une fois imprimé et le rendu des couleurs était loin des couleurs originales ! Quoi de plus frustrant de travailler pendant des mois sur des illustrations qui ne sont en fait pas reproduites fidèlement !
Parce que j’avais les compétences :
Certaines plateformes d’auto-édition sur internet proposent en plus de l’impression de réaliser la mise en page, la création de la couverture et la relecture.
Mais ayant un diplôme en graphisme et utilisant régulièrement certains logiciels de PAO, je me sentais capable de me lancer dans la création du livre en persévérant un peu et ainsi réaliser le découpage du texte, la correction des images, la création de la typo du titre, la mise en page et les fichiers techniques pour l’imprimeur.
J’ai pendant mes études effectué plusieurs stages en imprimerie en plus d’avoir suivi des cours. Je connaissais donc un peu le vocabulaire d’impression. Mais grâce à cette expérience, j’ai pu en découvrir et en apprendre d’avantages, ce qui me servira toujours.
Reste le côté commercial que je ne maîtrise pas vraiment mais ça me tente d’apprendre !
Parce que mon entourage m’a été d’une aide précieuse :
J’ai pu compter sur mon entourage pour m’aider et me conseiller, notamment sur la relecture. L’écriture n’est pas ma première passion. L’histoire me tenait à cœur, je voulais mettre mes « mots » mais l’exercice s’est avéré difficile. Je remercie tous ceux qui m’ont aidé pour leurs conseils et disponibilité.
Pour la petite histoire : la rédaction du texte a été réalisée un après-midi d’août 2019 sur une plage en Bretagne, deux mois après mon retour de voyage. 😉
Seul inconvénient de l’auto-édition :
Ça prend beaucoup de temps. 🙂
Une impression en France et locale :
Je m’étais fixée plusieurs objectifs dont le premier était de ne pas imprimer à l’étranger.
Les coûts de production sont certes moins élevés qu’en France mais il était inconcevable pour moi de faire imprimer mon livre à 5000 km alors qu’il parle d’environnement.
Je me suis tout d’abord renseignée des prix qui se pratiquaient sur certains sites internet. Ils proposaient parfois l’impression en France, mais surtout à l’étranger et en Europe.
Mon livre n’ayant « que » 32 pages, j’ai également trouvé peu de solutions d’impression sur internet. Souvent les sites impriment des livres à partir de beaucoup plus de pages et sur du papier à faible grammage (épaisseur). Il fallait prendre en compte que mon livre s’adressait à des enfants, donc il fallait du papier avec un grammage suffisant.
Et puis le fait de ne pas avoir d’interlocuteur direct en passant par un site internet, de ne pas pouvoir toucher le papier avant de le choisir et de ne pas discuter du projet ne me tentait pas vraiment.
Alors j’ai laissé tomber l’idée et ai commencé à m’intéresser aux imprimeries.
Imprimer en France et dans une imprimerie implique un certain coût mais je n’y ai vu au final que des avantages :
- Pouvoir toucher et choisir le papier
- S’assurer que l’imprimeur soit labellisé
- Vérifier la qualité d’impression
- Valider le rendu des couleurs
- Faire travailler une imprimerie locale
- Réduire l’empreinte carbone du livre.
- Rencontrer les acteurs du projet et ainsi rendre la relation plus humaine
- Être réactive en limitant les trajets et délais postaux pour le choix des matériaux et validation de la maquette
J’ai donc commencé à démarcher plusieurs imprimeurs locaux en Indre-et-Loire et dans les département limitrophes (en Sarthe, en Anjou…).
Un prix raisonnable :
Je me suis vite rendue compte qu’imprimer en petite quantité (100 comme je voulais dans un premier temps) n’allait pas me permettre de vendre mon livre à un prix raisonnable. J’ai reçu des devis avec tous les prix même un devis d’un imprimeur avec un coût unitaire à 28€ !!
Alors, j’ai fait le tri entre tous les imprimeurs et suis finalement partie sur une quantité de 800 (et la je panique à chaque fois que j’y pense, car à stocker ça fait beaucoup !). J’avais de plus très peur d’imprimer une si grande quantité ! Et s’il y avait une faute dans le texte ? quelque chose que j’avais oublié d’y inscrire ? C’est rattrapable sur 100 mais 800 !
Je me suis lancée. Cela me permettait de baisser le coût unitaire et proposer un livre à un prix de vente raisonnable à 14,50€, tout en tenant compte des coûts de production, des charges sociales et en essayant d’inclure une petite marge pour me permettre de distribuer le livre (frais km pour dépôt des livres, temps de gestion, création du site internet pour le vendre et tous les frais annexes dont on n’a pas conscience…).
L’imprimeur responsable du projet : un choix difficile
Mon choix s’est arrêté dans un premier temps sur un imprimeur local, à 7km de chez moi. Mais après des débuts très décevants, nous avons arrêté notre collaboration et je me suis tournée vers un autre imprimeur local également, GIBERT CLAREY IMPRIMEURS à Chambray-les-Tours à 8km de chez moi.
Ce nouvel imprimeur a pris le temps et m’a mieux conseillée sur les papiers, le grammage adéquat pour ce type de projet, les différentes finitions possibles pour la couverture et laquelle serait la plus durable.
Les livres étaient en plus conditionnés dans des cartons sans être emballés à l’intérieur et ça c’était aussi un bon point pour limiter le plastique ! 🙂
De plus, il est labellisé Imprim’vert, un label garantissant les bonnes pratiques de l’entreprise en matière de :
- Recyclage des déchets valorisables
- Retraitement des déchets industriels
- Sécurisation du stockage des produits potentiellement polluants
Il possède également la certification PEFC garantissant la traçabilité de papiers fabriqués à base de fibres issues de forêts bien gérées.
Pour voir les certifications de l’imprimeur, c’est ici.
Le livre
Je suis donc partie sur un papier Offset labellisé PEFC, issu de forêts à gestion durable et imprimé avec des encres à base végétale.
Pas 100% végétale mais après retour de plusieurs imprimeurs, le 100% encres végétales n’aurait pas une « bonne tenue » dans le temps.
La couverture est réalisée également sur papier labellisé, avec une finition mat anti-rayure, plus résistante.
J’aurais souhaité partir sur une couverture en papier sans finition, la finition mat étant moins écologique. Mais après une longue réflexion et hésitation, j’ai préféré un revêtement moins écolo mais plus durable. Car les couvertures papier sans finition arrivent déjà en librairie avec des coins abimés, d’après les retours que j’ai de certains libraires et constatation dans les rayons.
Je ne pouvais pas me permettre en auto édition et pour un livre pour enfants qui serait grandement manipulé, d’avoir une couverture trop fragile.
Le façonnage, quant à lui a été réalisé par une entreprise en Normandie. Mes livres sont ensuite revenus à Chambray-les-Tours.
Sur mon site Internet :
Vous le retrouverez en vente ici, sur mon site internet.
Je serais sûrement moins visible qu’en choisissant des plateformes de ventes en ligne mais certaines demandent l’exclusivité et je préfère me garder la liberté de le diffuser librement et sans contrainte.
Lors d’évènements :
Je participe très souvent à des expositions, salons, marchés et dédicaces. Il sera possible de m’acheter le livre à ces occasions et d’avoir une dédicace :).
J’indiquerai les dates, lorsque cela sera de nouveau possible dans l’onglet actualité et sur la page d’accueil.
Dans certaines librairies ou magasins ayant une démarche écologique :
Liste des points de vente à retrouver ici : Où le trouver ?
A savoir :
Le commercialiser en commerce a été une longue réflexion et également quelque chose à prendre en compte pour fixer mon prix. Mais le but était de le partager. 800 exemplaires, ça fait aussi beaucoup à « écouler » seule sans compter sur d’autres moyens de distribution que mon site Internet.
Un commerçant prend généralement une marge entre 25 et 40%. Sachez alors que je gagnerai moins que lui sur mon livre (mais que lui paie en plus de la TVA). Il était cependant inconcevable que mon livre ne se retrouve pas sur les étals des libraires. C’est assez plaisant de l’imaginer en librairie ! 😉
Généralement, les libraires prennent les livres des auteurs auto-édité en « dépôt ». C’est-à-dire que l’éditeur/auteur facture le libraire lorsqu’il y a une vente. Et si le livre se retrouve abîmé entre temps (à force de manipulations des clients), il ne peut être vendu. Il n’y aucun remboursement envers l’éditeur/auteur. Je ne peux donc me permettre de le mettre en dépôt dans toutes les librairies.
D’autant plus que les coûts d’envois des livres restent à la charge de l’éditeur/auteur, des coûts que je ne peux supporter financièrement.
Je peux cependant le distribuer moi-même dans les départements limitrophes et dans les départements où je suis susceptible d’aller, ce qui m’évite les coûts d’envois.
Passer par un distributeur m’est impossible, car je n’aurais pas de quoi le rémunérer avec ce qui me reste sur le livre ni même me payer…
Toutes les illustrations ont été réalisées à l’aquarelle. Une première pour moi qui travaille d’habitude à l’acrylique.
Je souhaitais tester cette technique qui me semblait plus appropriée au thème. L’aquarelle est une peinture à l’eau, composée de pigments, d’un liant soluble dans l’eau et d’additifs qui se travaille par transparence et contrastes. Je trouvais cette technique plus douce et légère que l’acrylique et plus en adéquation avec le thème de la nature.
Résumé
Une brosse à dents, un pot de yaourt, une bouteille en plastique, un jouet cassé…
Autant de choses que nous utilisons et qu’il nous est arrivé de voir ailleurs que dans une poubelle, trop souvent même dans la nature.
C’est ce dont prend conscience Elouan lors d’une découverte un matin en se promenant avec son grand-père sur la plage.
Le début d’un changement profond pour le petit garçon.
Un livre pour expliquer aux petits et même aux grands le danger des déchets et surtout du plastique…
Résumé
Une brosse à dents, un pot de yaourt, une bouteille en plastique, un jouet cassé…
Autant de choses que nous utilisons et qu’il nous est arrivé de voir ailleurs que dans une poubelle, trop souvent même dans la nature.
C’est ce dont prend conscience Elouan lors d’une découverte un matin en se promenant avec son grand-père sur la plage.
Le début d’un changement profond pour le petit garçon.
Un livre pour expliquer aux petits et même aux grands le danger des déchets et surtout du plastique…